Cie La Congère / Laure Nathan
Théâtre & photographie
A propos de…
La Congère
La Congère nait du désir de Laure Nathan d’avoir un espace de création à elle, une maison qui prendra la forme de ses envies. Photographe, metteuse en scène, comédienne, autrice, elle aime découvrir de nouveaux espaces, aller à la rencontre et raconter des histoires. Rapidement d’autres personnes s’embarquent dans l’aventure avec leurs désirs de créer, leurs savoirs faire et leurs joies de travailler ensemble: Tanguy Delaire et Elodie Dubuc.
La Congère est une compagnie d’arts vivants pluridisciplinaires (théâtre, photographie, cirque et musique). Elle est le socle à des propositions artistiques collectives, joyeuses, exigeantes et tout public.
La Congère tend à créer des formes artistiques plurielles, afin d’investir un maximum d’espaces possibles: théâtres rues, murs, salons, cours d’écoles, places de villages et j’en passe, afin de poser un regard curieux, bienveillant et enthousiaste sur le monde.
Avec la Congère, nous souhaitons partager notre amour pour ce qui reste au bord: les lieux qu’on ne va pas visiter, les personnes à qui on n’ira pas parler. Les villes qu’on traverse à 130 et les pays dont on ne sait pas du tout à quoi ils ressemblent. Les personnes qui parlent seules, celles qui sont un peu bizarres, et celles qui sont juste trop. Trop bêtes, trop ennuyeuses, trop moches, trop pauvres, trop paumées. Trop abimées, trop vieilles, trop fragiles, trop timides.
Photographier les villes après le périph’, partager les pensées qu’on ne dit à personnes, les émotions qu’on garde enfouies. Faire parler ce petit caillou présent en chacun de nous qui parfois coince la machine, et la fait dérailler.
Enlever le maquillage pour regarder la peau. Regarder là où ça vibre. Entre l’intérieur et l‘extérieur. Ecouter ce qui remonte à la surface, ce qui est singulier et ne cherche pas à plaire.
Comme les espaces dédiés à la création sont de moins en moins accessibles à tout·es pour des raisons financières et symboliques, la Congère souhaite proposer d’autres récits et d’autres formes artistiques, afin de réouvrir les portes des théâtres, et d’investir d’autres espaces de diffusion pour rêver, rire, réfléchir, et s’émouvoir, collectivement.